«Moto leggera» de grande classe.

 

   La marque “Mondial” pour une “moto leggera” sport est une référence bien que les petits cubes des frères Boselli n’aient encore que très peu fait parler d’eux en France.

 

   Fort de la renommée de ses aînés des cylindrées supérieures le nouveau venu se présente sans grand renfort d’accessoires rutilants. Très sobre d’aspect, le « Mondial » est un pur racer qui séduira bien des jeunes. Il est dans la meilleure tradition des machines légères transalpines qui ont amené depuis quelques années une modification sensible des fabrications françaises.

 

Détail du sélecteur commandant les trois vitesses du bloc-moteur. Un tube prolongeant le cadre sert de support au silencieux et peu recevoir un repose pieds supplémentaire.

Un réservoir de carburant de forme originale : le bouchon de remplissage n’est pas en saillie mais encastré dans une cuvette ; une dénivellation et des arceaux permettent d’ajuster un coussin.

 

La partie cycle :

 

            Pour la partie cycle, les frères Boselli ont retenu un cadre double berceau qui assure à la machine une stabilité. La suspension est assurée par une fourche télescopique à l’avant et une partie oscillante à l’arrière avec des amortisseurs à ressort apparents chromés. Le guidon est du type bracelet orientable. Le kick starter pour les démarrages est monté d’origine puisqu’il s’agit d’une moto légère. Le réservoir est tout à fait dans la note, c’est un vrai réservoir pour machines de sport d’une contenance de 7,8 litres avec robinet de réserve.

 

            Sur le cadre, le moteur, non suspendu, est fixé par l’embase en trois points : deux boulons à l’avant et un à l’arrière. Le tachymètre est incorporé au phare, ce dernier sans carénage d’origine. L’éclairage est à deux positions, feu de route et feu de croisement. Le poids total de la machine est de 56 kg à vide.

 

Transmission :

 

            La transmission à l’embrayage du type disques multiples en bain d’huile est assurée par engrenage à taille hélicoïdale. La chaîne est à rouleaux de 7,8.

 

La pédale de frein arrière agit par pression sur la gaine du câble. On notera la plaquette de renfort sur le tube du cadre à double berceau.

Le phare, avec compteur et totaliseur encastré, est surmonté d’un commutateur donnant les positions lanterne et phare. Le passage de phare en « code » se fait par un contacteur au guidon à gauche.

 

Le moteur :

 

            C’est monocylindre deux temps en alliage léger refroidi par l’air ambiant. Les ailettes de refroidissement sont très largement dimensionnées, comme nos lecteurs pourront en juger. L’alésage est de 38 mm et la course de 44 mm. Le taux de compression est de 9,5 à 1. La puissance est de 3,6 ch. à 7.200 tr/mn, ce qui place la « Mondial » dans le peloton de tête des machines de cette catégorie. Le régime maxi est de 7.600 tr/mn.

 

Rapports de démultiplication : 1re …………………………….. 12,38 2ème …………………………… 18,32 3ème …………………………… 23,37   Alimentation :   Carburateur Dell’Orto à cuve séparée.

Par Gérard GIRAUD (source : l’Officiel du Cycle et Motocycle)